Charles Segard-Noirclère
Artiste dramatique, auteur, musicien et peintre
Charles Segard-Noirclère
Charles Segard-Noirclère est né en Bourgogne en 1994.
Petit, il arpente les massifs du Morvan, s'émerveillant de la forêt, des formations géologiques des endroits qu'il explore, avant de déménager à l'âge de onze ans, et de trouver un nouveau terrain de jeu dans les Vosges. Alors que sa voie semblait toute tracée, c'est pendant le lycée qu'il renonce à poursuivre une carrière de géologue, suite à une prise de conscience de la réalité de ce métier : les géologues travaillent en majorité pour des compagnies d'exploitation des ressources (minières, hydrauliques, etc.) ce qui entraîne la destruction d'habitats naturels (mines à ciel ouvert, forages, pollution des sols...). En mémoire de son enfance et aux moments qu'il passait à parler aux arbres et aux animaux, il décide de prendre une autre voie : ayant découvert le théâtre et voulant agir pour comprendre l'humain, il intègre le Cours Florent à Paris après le lycée, en 2012, puis réussit le concours d'entrée du Conservatoire Régional de Paris - classe d'art dramatique, en 2014. En 2016, il monte sa compagnie de théâtre, l’Ensemble SéRAPHIN, avec pour ambition l'expérimentation, la recherche sur la représentation de l'indicible, de l'invisible. Ses spectacles tendent à interroger les rapports entre les Hommes, l'humain et la Nature, et leurs héritages entremêlés.
Depuis 2012, il travaillera en tant que comédien et/ou musicien avec notamment Marcus Borja ("Théâtre" et "Les Bacchantes" d'Euripide), Wajdi Mouawad ("Notre Innocence", "Littoral"), Hounhouénou Joël Lokossou ("Un homme mort" de Pascal Adam), David Suzanne ("L'épopée de Gilgamesh"), François Rodinson ("Agamemnon" d'Eschyle), Jean-Marc Musial ("L'inassouvissement" et autres pièces de S. Witkiewicz), Éric Lehembre ("Avant-hier, Après demain" de Gianina Carbunariu), Bruno Blairet, Damien Bigourdan ("Le Balcon", J. Genet / "Dienstag aus Licht" de K. Stockhausen), Mariana Dubeux De Campos ("La Pyramide!" de Copi), entre autres.
Également metteur en scène, il monte en 2016 "Yoroboshi", nô moderne de l'auteur japonais Yukio Mishima et assiste l’année suivante Nazîm Boudjenah à la Comédie-Française dans sa création d’"Intérieur" de Maeterlinck. Après sa première pièce, "Innocence", montée à Paris en 2016, il écrit et dirige "Dehors", jouée au Théâtre de Belleville en 2018.
C'est en 2019 que sa vie prend une autre tournure. Il est lauréat de l'Atelier des Ailleurs 5, proposée par les TAAF et la DAC de la Réunion, et part quatre mois en résidence de recherche et d'écriture dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (Archipel de Kerguelen). Durant cette période (où est apparu la Covid 19), il explore des parties de l'archipel encore peu ou non explorée (Presqu'Île Douglas), approchant des espèces aussi majestueuses que les éléphants de mer, les manchots royaux, les gorfous sauteurs, les dauphins de Commerson, l'albatros géant, les otaries de Kerguelen, entre autres. Cette rencontre avec une nature sauvage et presque intacte le bouleverse profondément et l'amène à revenir à la peinture, qu'il pratiquait depuis quelques années. C'est ainsi qu'en 2022, après des mois de recherche et d'écoute, il commence sa série "Empreintes", inspirée par l'art pariétal et la calligraphie japonaise qu'il affectionne particulièrement.
En tant que musicien, il joue et compose pour des films, pièces et performances avec des instruments tels que la harpe à clés suédoise (Nyckelharpa), la flûte traversière, le duduk arménien et la guitare.
Petit, il arpente les massifs du Morvan, s'émerveillant de la forêt, des formations géologiques des endroits qu'il explore, avant de déménager à l'âge de onze ans, et de trouver un nouveau terrain de jeu dans les Vosges. Alors que sa voie semblait toute tracée, c'est pendant le lycée qu'il renonce à poursuivre une carrière de géologue, suite à une prise de conscience de la réalité de ce métier : les géologues travaillent en majorité pour des compagnies d'exploitation des ressources (minières, hydrauliques, etc.) ce qui entraîne la destruction d'habitats naturels (mines à ciel ouvert, forages, pollution des sols...). En mémoire de son enfance et aux moments qu'il passait à parler aux arbres et aux animaux, il décide de prendre une autre voie : ayant découvert le théâtre et voulant agir pour comprendre l'humain, il intègre le Cours Florent à Paris après le lycée, en 2012, puis réussit le concours d'entrée du Conservatoire Régional de Paris - classe d'art dramatique, en 2014. En 2016, il monte sa compagnie de théâtre, l’Ensemble SéRAPHIN, avec pour ambition l'expérimentation, la recherche sur la représentation de l'indicible, de l'invisible. Ses spectacles tendent à interroger les rapports entre les Hommes, l'humain et la Nature, et leurs héritages entremêlés.
Depuis 2012, il travaillera en tant que comédien et/ou musicien avec notamment Marcus Borja ("Théâtre" et "Les Bacchantes" d'Euripide), Wajdi Mouawad ("Notre Innocence", "Littoral"), Hounhouénou Joël Lokossou ("Un homme mort" de Pascal Adam), David Suzanne ("L'épopée de Gilgamesh"), François Rodinson ("Agamemnon" d'Eschyle), Jean-Marc Musial ("L'inassouvissement" et autres pièces de S. Witkiewicz), Éric Lehembre ("Avant-hier, Après demain" de Gianina Carbunariu), Bruno Blairet, Damien Bigourdan ("Le Balcon", J. Genet / "Dienstag aus Licht" de K. Stockhausen), Mariana Dubeux De Campos ("La Pyramide!" de Copi), entre autres.
Également metteur en scène, il monte en 2016 "Yoroboshi", nô moderne de l'auteur japonais Yukio Mishima et assiste l’année suivante Nazîm Boudjenah à la Comédie-Française dans sa création d’"Intérieur" de Maeterlinck. Après sa première pièce, "Innocence", montée à Paris en 2016, il écrit et dirige "Dehors", jouée au Théâtre de Belleville en 2018.
C'est en 2019 que sa vie prend une autre tournure. Il est lauréat de l'Atelier des Ailleurs 5, proposée par les TAAF et la DAC de la Réunion, et part quatre mois en résidence de recherche et d'écriture dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (Archipel de Kerguelen). Durant cette période (où est apparu la Covid 19), il explore des parties de l'archipel encore peu ou non explorée (Presqu'Île Douglas), approchant des espèces aussi majestueuses que les éléphants de mer, les manchots royaux, les gorfous sauteurs, les dauphins de Commerson, l'albatros géant, les otaries de Kerguelen, entre autres. Cette rencontre avec une nature sauvage et presque intacte le bouleverse profondément et l'amène à revenir à la peinture, qu'il pratiquait depuis quelques années. C'est ainsi qu'en 2022, après des mois de recherche et d'écoute, il commence sa série "Empreintes", inspirée par l'art pariétal et la calligraphie japonaise qu'il affectionne particulièrement.
En tant que musicien, il joue et compose pour des films, pièces et performances avec des instruments tels que la harpe à clés suédoise (Nyckelharpa), la flûte traversière, le duduk arménien et la guitare.
